First step à Bali : Jimbaran, la péninsule de Bukit

Comme vous le savez déjà, si vous lisez ce blog et me suivez sur Instagram, pour terminer 2016 je suis partie en Indonésie, à Bali avec 2 amis. Pour environ 6 jours, et avant ça nous avons fait un arrêt à Ayutthaya, près de Bangkok pour admirer les ruines et la beauté du lieu, sous le soleil, en vélo. Bref, nous avons fait plusieurs étapes, et la première était Jimabaran, un village de pêcheur au Sud de l’ile, sur la péninsule de Bukit. J’avais envie de vous parler de ce voyage en fonction des étapes, c’est sans doute plus logique et en plus, plus agréable à lire. Au départ nous avions prévu la semaine complète à Canggu, mais l’hôtel que nous avions réservé à annulé et nous avons du changer, à ce moment nous avons décidé de ne pas rester la semaine à un seul endroit. First step donc : Jimbaran, pour 2 nuits.

Transport et logement : comment ça se passe ?

Nous sommes arrivés pendant midi à Bali, à l’aéroport international Ngurah Rai (à Denpasar). À peine sorti, nous voici à la recherche d’un scooter car le but était de voyager en scooter pendant cette petite semaine, histoire d’être autonome et de bien profiter. Du coup, on loue 2 scooter là où le taxi veut bien nous déposer (première carotte avec ce taxi je pense, c’est vraiment difficile de changer de monnaie, on se rend pas bien compte et on se fait vite avoir). Pour la semaine, nous payons 490 000 roupies indonésiennes, ce qui donne environ 35€, c’est raisonnable je pense pour 7 jours de location. Si vous louez des scooter, pensez bien à faire le tour et à prendre des photos. On nous dit que ce sont des scooter neufs, alors soit ils nous prennent pour des jambons, soit ils ne prennent vraiment, mais alors vraiment pas soin des scoot (ou alors, neuf signifie « moins de 3 ans »).

GPS en marche, nous voici en route pour The Bukit Bowl, une guesthouse située à Jimbaran, à environ 30 minutes de l’aéroport. Tout le monde klaxon mon dieu, j’en peux plus et je comprends pas vraiment le but ! On emprunte une route un peu pleine de trous (le « un peu » c’est juste pour relativiser) et nous voici arrivés à la location. Je ne pense pas que les jeunes qui nous accueille aient plus de 20 ans, nous ne verrons d’ailleurs aucun adulte passer par là. Petite chambre mais propre, pour 20€ les deux nuits, on s’en sort très bien. Il y a une petite cuisine commune avec un frigo, une mini piscine, et une pool pour les jeunes qui reste-là toute la journée avec leur skate. D’ailleurs, si vous aimez le skate vous serez ravi, l’ambiance est calme (si on oublie les chiens qui aboient le premier matin). Pas de clim mais des ventilateurs, ce qui finalement suffira. Le vrai seul point négatif je dirais : la douche à l’eau froide. Mais on a survécu !

Sur place, on fait quoi ?

Je vous raconte rapidement ce que l’on a fait dans cet article, et je détaillerais certain point dans des articles dédiés, je trouve ça cool, mais au moins ici vous aurez une vue rapide de ce qu’il y a à faire.

Padang Padang Beach (c’est mieux sous le soleil)

Avec mon ami Théo nous sommes arrivés le midi, et Lèna nous rejoignait le soir, on avait donc le temps de s’occuper. Mais hors de question de visiter sans elle, ce serait illogique. Donc nous voici en quête d’une plage, après 30 minutes de route pour rejoindre la plage Padang Padang, on paye le parking et le droit d’entrée (qui s’élève à 10k / personne, environ 0,70€), voilà qu’il se met à pleuvoir. Il est 16h30 quand on prend le premier repas de la journée, un sandwich immonde, à moitié sous un parasol / à moitié sous la pluie. La plage est belle, du moins, elle serait superbe avec un beau temps. Pour y descendre il n’y a qu’un chemin, des escaliers qui passent sous la roche, c’est étroit et comme il pleut, la presque totalité des gens remontent, je me dis donc qu’en temps normal, cette plage doit être bondée de monde ! Bon du coup, on mange et on repart se poser à l’hotel. Une bonne douche, je m’endors sur un livre (Shoe Dog : A Memoir by the Creator of Nike), Théo skate avec les jeunes de la guest house. Léna arrive, on prend un premier diner totalement pas local puis au dodo pour être en forme le lendemain.

Pour chiller les pieds dans le sable : Jimbaran Beach

Au programme : visite de notre premier temple hindou Uluwatu, puis plage ! Sur internet je vois qu’il y a un marché de poisson le long de Jimbaran Beach, que l’on peut y acheter son poisson et le faire cuisiner dans un restau, les pieds dans le sable. Un peu comme nous avions fait à Essaouira, j’avais adoré. Finalement, impossible de trouver ce marché. Du coup on se pose dans un restau les pieds dans le sable, et pour patienter : un petit plouf dans l’océan indien. L’eau est chaude, il y a des vagues mais c’est encore assez calmes pour pouvoir vraiment s’y baigner.

Incontournable avec une superbe vue : Pura Uluwatu

Après le déjeuner on prend la route du temple Uluwatu, il me semble que l’entrée est de 30k / personne (2€) et on peut emprunter gratuitement un sarong pour entrer dans l’enceinte et la vue est à couper le souffle, je vous en parlerais dans un prochain article avec plus de photos (je meurs d’impatience !). La balade est longue et le soleil est fort, on meurt de chaud mais on trouve un peu d’ombre en passant dans la « forêt » avec ses singes. C’est amusant de les voir voler les gens, heureusement qu’ils ne m’ont pas volé moi, j’aurais moins rigolé d’un coup. Je crois qu’ils sont élevés pour voler et que pour récupérer vos affaires il faut payer le dresseur, mais je ne suis pas certaine, du coup, ne vous fiez pas trop à mes dires, mais si vous vous y rendez : gardez votre sac fermé, pas de chapeau ni de lunettes sur la tête, rien qui traine et surtout, pas de nourriture !

Uluwatu Beach : un spot pour le coucher du soleil

Pas très loin du temple, nous nous sommes rendu sur la plage d’Uluwatu, peut-être 5 minutes de scooter, c’est vraiment rapide. J’avais lu que c’est un coin sympa et qu’il y a un bar sur la falaise qui est un spot parfait pour admirer le coucher du soleil. Du coup, on se gare, on paye le parking bien sûr (bon 3k / scooter, environ 25 centimes d’euros) et on entame la descente vers la plage. Mon dieu, il va falloir tout remonter… On se pose et on se baigne rapidement car il y a pas mal de rochers, mode crêpe au soleil puis on remonte par un autre chemin pour atteindre le Single Fin, un bar tout en haut de la falaise (blindé du coup on se pose au bar d’à côté, bien moins stylé mais bon « je veux mon coucher de soleil ! »), avec un coucher de soleil comme je n’avais jamais vu encore.

Restaurant / Warung : Yeye’s Warung

La soirée se termine, sur la route du retour Lèna voit un warung qui semble sympa (un warung est un restaurant « simple »), on décide d’y manger. Ils se prennent une pizza mais j’ai assez envie de manger local et je n’ai toujours pas eu mon poisson. Du coup je choisis un plat local, le poisson du jour cuisiné avec une délicieuse sauce, servi avec du sticky rice et du sambal. J’ai eu mon poisson et je suis ravie ! Les prix sont corrects, la nourriture est bonne (bon les pizza on repassera hein…), l’ambiance est chaleureuse et les employés souriants (mais bon, tout le monde est souriant ici).

Le repas englouti, on reprend la route de la chambre et on dort ! Demain, départ vers 9h pour Canggu puis Ubud (vous aurez aussi le droit à des articles, et des photos).

2 comments

  1. Oh Bali! J’y ai passé 15 jours en 2016, c’était vraiment top! Mais c’est vrai qu’il faut s’habitue à une nouvelle culture qui est plutôt très éloignée de la notre. Pour les klaxons, c’est pour indiquer sa présence, donc en permanence! J’ai hâte de lire la suite de ton récit!

    1. Disons que niveau culture on est pas si éloigné de la Thaïlande, donc ça va pour moi, plus de la France c’est sûr !
      Oui on m’a dit ça ahah, mais c’est super déroutant et agaçant finalement, quand on est pas habitué 😛
      Merci pour ton commentaire 😀

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