C’était le rêve de Lèna, qui terminera d’ailleurs son voyage par ça : les rizières. À Chiang Mai nous avions planté du riz lors d’un tour (dont je vous parle ici) mais là, c’est totalement différent ! D’énorme « terrasses » de rizières, de la verdures et des petits chemins pour passer d’un étage à un autre. À l’entrée une mamie nous demande une donation (notez qu’ici, la donation est un peu obligatoire, bon…) on paye. Il y a un panier et de quoi faire une photo, on se dit qu’on va devoir repayer, elle nous dit que non, on prend la photo… devinez quoi : on doit repayer ! Hors de question donc, on continue notre chemin en grimpant dans les rizières, c’est absolument magnifique et pourtant elles sont déjà presque totalement fauchées, imaginez quelques mois avant la beauté du paysage ! Faites attention au moment où vous souhaitez vous y balader, quand le riz est complètement fauché et les rizières sèches, c’est bien moins joli !
On arrive à un second passage ou un papi nous demande encore de l’argent, on bataille quelques secondes pour passer sans payer. Un jeune balinais arrive et le papi nous dit que seulement Lèna peut passer avec lui, sans payer. Après avoir refusé il nous laisse passer, les 3. En vrai, il suffit de dire non et de forcer le passage en toute gentillesse et c’est bon, si jamais vous y allez, sachez qu’il demande aussi des sous quand vous redescendez, mais le jeune nous dit bien que nous n’avons pas besoin de payer pour passer. Au départ je pensais qu’il travaillait là, en tant que guide ou autre, j’ai quand même demandé. Et non, il bosse dans un hôtel à Ubud, pourtant il nous fait quand même la visite. Et c’est fou car on peut emprunter des chemins que les autres touriste ne prennent pas.
Plus haut, croise un cultivateur qui pose avec nous pour une photo (c’est son idée, je trouve ça génial), il nous dit ses 3 ou 4 mots français qu’il connait et on continue notre chemin. On arrive en haut des rizières, nous sommes seuls et en contrebas, dans les niveaux inférieurs, personne non plus ! Le papi cultivateur nous a suivi et nous donne un petit concert privé avec les instruments qu’il a dans sa cabane (aucune idée des noms), c’est énorme ! Pour le remercier, on lui achète une noix de coco fraiche à 30k (environ 2€) dans laquelle on boit l’eau de coco qui a un goût extra (je ne suis pas fan de l’eau de coco en Thaïlande). Puis pour finir on mange la chaire, qui elle aussi est excellente ! Après quelques photos, on reprend la route (le jeune balinais veut aussi rentrer chez lui et nous nous aimerions faire un tour au temple Tirtra Empul, que nous n’avons pas fait à cause du temps).
Finalement la pluie se met à tomber avant que nous ayons fait la moitié du chemin (nous sommes en saisons des pluies en janvier) donc on fait une halte sous la cabane du papi qui nous demandait de l’argent. On comprend bien que la pluie ne va jamais s’arrêter alors dès qu’elle se calme un peu on commence à redescendre des rizières, après avoir donné un petit billet au jeune qui nous a fait la visite, il le méritait ! C’est casse gueule avec les tongs, je finis pieds nus, c’est moins glissant et heureusement Théo et Lèna me donnent la main (un vrai scandal que je suis !). Finalement, ces rizières dont on attendait beaucoup nous on donné plus qu’espéré et on termine le séjour avec un excellent souvenir, celui des paysages mais aussi des locaux accueillants. Pour finir, c’est une visite que je vous recommande absolument si vous êtes à Ubud tant c’est sublime, et si vous avez la chance de vous aventurer dans les passages un peu éloignés des groupes de touristes, c’est encore mieux !