Bali, step 2 : Canggu, paradis des surfeurs

Après notre journée à Jimbaran et une bonne nuit de sommeil, nous avons pris la route en direction de Canggu. Pour vous situer, nous étions le 31 décembre et comptons célébrer le réveillon du nouvel an au bord de l’eau et au milieu de tous les touristes venus faire de même. Mais avant ça, visite du célèbre temple Tanah Lot, parce que nous avions prévu de n’y rester qu’une journée et de partir ensuite profiter de notre super réservation à Ubud, Hati Padi Cottages (je vous en parlerais, on a fait un choix absolument parfait).

Malheureusement pour moi, à peine sortie du lit, je me suis retrouvée bloquée du dos, autant vous dire que j’ai bien badé. Environ 1h de route pour rejoindre Canggu depuis Jimbaran, ce qui est raisonnable, avec le soleil pour nous accompagner. La route entre les deux est vraiment jolie, comme partout ici j’ai l’impression : on peut passer plusieurs villages sans jamais vraiment quitter les rizières, c’est superbe ! Bref, arrivé à Canggu on découvre notre chambre à la Sirkus Guesthouse (il y a de l’eau chaude et une clim !), avec une vue sur la piscine. Pour 20€ la nuit il me semble, on en prend une seconde pour Théo, jusque là tout va bien… Mais en fait le proprio nous a refilé la chambre d’autres locataires, qui sont revenus entre temps, … Bon : autant vous dire que je ne vous conseille pas cette guesthouse et que les avis que nous avons mis sur tripadvisor et airbnb ne sont pas bons du tout !

Tanah Lot, un attrape touriste ?

Tanna Lot est le nom d’un ilot sur lequel se dresse un temple hindouiste, comme le Pura Uluwatu, c’est l’un des 7 temples de la mer de Bali ainsi qu’un lieu de pèlerinage. L’idée de ces 7 temples est que depuis l’un, on en aperçoit un autre au loin sur la côte. J’avais vu ce temple sur internet, c’est un incontournable si vous passez par Bali, mais je pense qu’il faut bien choisir son heure. Je m’explique, le parking scooter est de 3k / scooter (20 centimes environ) et l’entrée du sanctuaire est de 60k / personne (4,25€). En soit, ce n’est pas cher, mais je trouve que ça l’est pour le pays et pour « ce que c’est ». En fait, le temple est construit au milieu de l’eau, les vagues viennent s’y casser, mais lorsque la marrée est basse il est possible de descendre près du Pura Tanah Lot. Donc si vous choisissez de vous y rendre, je vous conseille vivement d’y aller à marrée basse pour mieux en profiter (mais il ne sera plus entouré d’eau, à vous de choisir). Il parait que c’est aussi sublime pour le coucher du soleil !

Pour arriver jusqu’au point de vue le plus proche, nous devons passer par une longue allée de petites boutiques à touristes, rien de plus agaçant d’après moi. On nous sollicite devant chaque échoppe. Une fois au point de vue le plus prisé, on peut faire quelques photos, mais je trouve la vue décevante, on ne voit pas grand chose. Il y a une allée qui continue sur la gauche (quand on est face au Tanah Lot), on choisi de l’emprunter. Grand bonheur : que des petites boutiques et des restaurants, pas un pas sans qu’on me demande si je veux un « fresh juice » ou du poulet. Mais heureusement, au bout du chemin, et même tout le long en remontant, une vue incroyable sur le Tanah Lot et son temple, bien plus jolie que lorsque nous étions en bas. On a vraiment une vue sur le Pura Tanah Lot qui vu d’en bas est cachée par les arbres. Et pourtant : presque aucun touriste (ce que vous avez manqué les gars !). Finalement, mon dos me tire et on a faim, on se pose sur une table au bord de la côte avec un grand soleil, une superbe vue sur l’océan et le Pura Tanah Lot. Le repas est absolument basique et sans intérêt, je vous déconseille d’y manger, préférez un petit restau sur la route pour ne pas trop être déçu.

Le kopi luwak : du café au caca de civettes asiatiques

Sur le retour, on s’arrête dans un café pour goûter le café le plus cher du monde, le kopi luwak, grossièrement : du café au caca de civettes asiatiques. Il me semble qu’on peut en trouver partout à Bali, en fait, les civettes mangent les cerises du caféier et n’en digèrent que la pulpe. Les noyaux se retrouvant dans leurs excréments sont ensuite récupérés pour en faire du café. « MAIS POURQUOI ? ». Je sais, je comprends, j’ai dit pareil… En fait, le Luwak dispose d’un tube digestif (composé de je ne sais quoi) qui transforme l’arôme des grains de café pour en faire le meilleur, ou l’un des meilleurs cafés du monde. Personnellement je ne bois jamais de café, je saurais vous dire si « c’est bon » ou « c’est pas bon » mais honnêtement, pour moi c’était du café. D’après Théo qui avale quand même quelques cafés au bureau : « il était grave bon, mais je m’attendais à un truc différent », d’après mon petit frère (qui n’y a pas gouté car il n’était pas là, mais pour la blague…) : « c’est du café de merde ».

Au café il y avait aussi une chauve-souris, c’était fou !

Seseh Beach : plage de sable noir désertique

Je vous parle très rapidement de cette partie car pour tout vous dire, avec mon dos j’ai choisi de rentrer me mettre au lit, confortablement installée en espérant aller mieux le soir pour réveillonner avec mes amis (échec). Mais j’avais sélectionné une plage où nous devions aller : Seseh Beach. Pas très loin du Tanah Lot, c’est une longue plage de sable noir (bien noir). J’ai donc laissé Théo et Léna s’y rendre en profiter. À leur retour : débrief ! Gros regret pour moi qui voulait voir pour la première fois une jolie plage de sable noir, qui en plus était totalement déserte, si vous recherchez un peu de tranquillité, c’est parfait ! Apparement, pas très propre mais assez jolie. En revanche, si vous souhaitez profiter d’une plage pour vous baigner, la plage Seseh est bien loin d’être aussi calme que Jimbaran Beach ! Les vagues viendront vous cogner et vous emporter. Un spot pour le surf, plus que pour la baignade.

Le soir, mes amis sont allé faire la fête au Finn’s Beach Club, mais j’ai choisi encore une fois de rester au lit. Un nouvel an sous la couette toute seule, sans doute pas le meilleur mais bon… Après m’être forcée pour sortir et finalement nous faire refouler à l’entrée du club, ma motivation a clairement chutée et je n’ai pas voulu attendre que le Finn’s Beach Club se vide pour que nous puissions entrer. Mais bon… mes amis ont pu profiter, et puis : bonne année, ahah ! Le lendemain, direction Ubud (mon moment préféré du séjour) !

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