Marrakech, la ville rouge

Vous le savez si vous me suivez sur instagram ou simplement si vous lisez ce blog, j’ai passé 3 jours au Maroc. À la base j’ai rejoint un ami sur place, que je n’avais pas vu depuis au moins 5 ans. Le temps passe à une vitesse, l’occasion de se remémorer tous les bons souvenirs du passé (comprendre « les soirées de beuverie pendant ma première année de BTS »). Arrivée sur les lieux il m’annonce que 2 de ses amis ont aussi débarqués, ce qui est cool car après tout : plus on est de fous, plus on ri. Je suis arrivée le dimanche soir à Marrakech et me voilà donc partie pour 3 jours de découvertes dans ce joli pays que je ne connaissais pas du tout. D’ailleurs, beaucoup m’ont donné leurs mauvaises impressions sur Marrakech suite à leur propre voyage, mais j’avais envie de voir par moi-même et je ne suis pas déçue ! Pas de routard pour moi, seulement un ami pour me guider dans les meilleurs endroits. Le premier soir je suis arrivée tard et complètement fatiguée, ce qui ne nous a pas empêcher de finir à pas d’heure à discuter et écouter de la musique.

ruelle-sombre
coca-cola

Lundi matin, réveillée par l’appel à la prière, je ne peux plus dormir, mais tant pis, je lis mon bouquin (La Bâtarde d’Istanbul de Elif Shafak) en attendant que les garçons émergent, on petit déjeune tard et finalement, on commence la journée par la sieste (j’adore la sieste) et parce que la température avait déjà atteint les 41°C, nous sommes parti nous balader sur la place Jemaa El Fna, cet incontournable de Marrakech. À peine entrée dans le souk au coeur de l’ancienne Medina, je suis émerveillée de tout ce travail artisanal du cuir et des différents métaux, les odeurs des épices et herbes médicinales, les couleurs des porteries, tapis et autres textiles, les magnifiques lampes et boites en bois, … Bref, une belle découverte. Premier arrêt : une petite épicerie où je demande l’épice la plus forte, car mon petit frère aime lorsque ça pique, on me fait donc sentir de la harissa (en poudre, elle porte un autre nom me semble-t-il), de bon coeur j’y vais, je sens : je me retrouve donc à respirer très fort, je me mets à pleurer et à rire tellement les épices m’ont débouchées le nez, c’est bon ! Je prends ! Je repars avec mon gros sachet pour 20 dirham (soit 2€), autrement dit : d’excellentes épices meilleures et moins chères que sur nos marchés.

roses

On se balade, je découvre les produits artisanaux du Maroc, je m’émerveille de tout, je prends 50 000 photos, je sens chaque plantes et épices vendues, je supplie mon pote d’essayer des babouches en poils de chèvre, je les écoute négocier en arabe et sans comprendre, je rigole bien, je commence déjà à me sentir bien. Dernier arrêt pour moi : une boutique de produits base d’argan. C’est une plante très bénéfique pour le corps, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, elle se mange ou se consomme sous forme de produits cosmétiques. On a pu y gouter du miel à l’argan, un goût extra que je ne connaissais pas, mais aussi de l’huile. D’ailleurs en parlant d’huile, ça me fait penser que les marocains sont de gros consommateurs d’huile d’olive, mais chez eux elle est si bonne, de la vraie de vraie, 100% olive, loin de nos huiles d’olive vendues en grande surface qui ne sentent même pas l’olive. Bref, retour à notre boutique d’argan, je craque pour une crème pour le visage, à l’argan pur, c’est parfait. J’espère que ma peau va kiffer autant que moi, parce que ces derniers temps elle est si moche…

vaisselle
babouche

Il est 18h30, on fonce maintenant dans la vallée de l’Ourika pour admirer le coucher de soleil, dans la montagne. Pas de chance, on est un peu lent et on y arrive alors qu’il est trop tard, et en plus : trop de nuages pour avoir un beau coucher de soleil. Dommage. Mon rêve pour le prochain séjour est de voir le coucher de soleil dans le désert, je me le note, j’ai toute la vie pour y arriver ! On est là, on y reste : on s’installe dans un petit restau au bord de la rivière. Éclairée par 2 bougies, j’attaque mon tajine au poulet, citron et olive. Une merveille que je suis fière d’avoir mangé entièrement avec les doigts, pas simple au début mais une fois qu’on a la technique « c’est parti mon kiki », on oublie vite la fourchette.

Le lendemain on prévois de se rendre à Essaouira, alors on rentre se poser devant « L’an 1 ».

eureka
dromadaire

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